A chaque sortie de pêche je ramasse presque toujours une ordure qui traîne sur les bords de la rivière⦠La poche gauche de mon gilet est réservé à cet effet. Sac en plastique, morceau de verre, tout ce qui nâest pas biodégradable, et en mesure dâêtre emporté, y passe.
Heureusement, même si câest le cas quasiment à chaque sortie, câest souvent des petits déchets que je ramasse .
Si une de mes parcours préférés, en remontant la rivière, si je tombe sur une bouteille en plastique sur les bords de lâeau, je la balance en plein milieu du chemin qui la borde. A la fin de ma partie de pêche, je fais demi-tour en rentrant par ce chemin et alors il ne me reste plus quâà ramasser tout ça et à le mettre dans le coffre de ma voiture pour le jeter (ce que jâoublie fréquemment de faire au grand désespoir de ma femmeâ¦)
Ce nâest pas par bonne conscience que je fais ça mais surtout parce que ça me gonfle vraiment de voir traîner ça dans un tel cadre
Et puis je me dis que la rivière me le rendra bien !
Samedi dernier je pêche le matin durant 3 heures. Rien, le désert, pas un gobage juste un gros chevesne qui à pris mon palmer et qui m’aura fait penser 1/4 de seconde à une superbe truite… Au cours de cette partie, je suis tombé sur un gros jerican en plastique et une petite boîte verte qui ressemble à une boîte d’asticots… comme d’habitude je balance ça sur le chemin pour récupérer le tout à mon retour.
Ma pêche se termine sans truite, et je me dis que pour une fois la rivière ne m’aura pas remercié de lâavoir nettoyé… Ca sera pour la prochaine fois!
Arrivé à deux pas de la voiture, les bras chargés, je jette un dernier coup d’oeil à la rivière et là, comme un signe, j’aperçois un mini gobage! le seul de la matinée! Je pose mes ordures et envoie ma mouche, dérive, gobage et hop voici une petite truite pendue!
Ravi de ce clin d’oeil de dernière minute, je la relâche dans son habitat que j’espère un peu plus propre!
Bonjour,
Je suis le vice-président de l’AAPPMA Avallon Morvan et j’apprécie vos commentaires sur nos rivières.
La situation, si elle n’est pas parfaite, s’améliore sensiblement.Le cousin n’est vraiment intéressant qu’au-dessus de Méluzien et la Cure au-dessus de Malassis.
Sur ces parcours vous ne trouverez que du poisson naturel.
Notre action se concentre sur le renouvellement des contrats d’exploitation des barrages qui nous permettront de X4 le débit de la Cure entre le Crescent et Malassis pour la saison 2009.
Au-delà de tous les voyages d pêche, c’est toujours un véritable plaisir de retrouver ce Morvan encore préservé.
a dispos pour autres renseignements
Salut tom,
Je tache de faire comme toi et ce n’est pas tout les jours facile, c’est souvent des boites d’asticot, de ver de terre, paquet d’amorce qui se retrouve perdu sur les berges de nos rivieres.
Bizarement je ne trouve jamais de mouche.
Salut Pierrick,
je t’ai répondu en MP
A+
Thomas
bravo , belle leçon de citoyenneté…
en plus la rivière t’a remercier de la plus belle façon qu il soit pour un pêcheur…
Ton texte me procure beaucoup de plaisir Thomas. J’ai beaucoup pêché et me suis beaucoup baladé dans le Morvan.
Comme toi, je récupérai les ordures. J’emportai un sac en plastique non pas pour y mettre des truites mais bien pour ramasser ce que je pouvais croiser de désobligeant sur le chemin.
Lorsque je me balade avec ma femme, celle ci aussi se charge du ramassage.
Un récit comme le tien fait plaisir à lire. Je ne vais plus pêcher dans le Morvan mais ce serait un plaisir de te rencontrer!
Je serai intéressé d’avoir ton avis sur l’évolution récente de ces chères rivières Morvandelles. Elles sont la source de mont goût pour la mouche. Je les ai progressivement délmaissées par écourement (réchauffement des eaux, nuisances motos vertes, chevesnes chaque année plus nombreux à des zones où ils n’étaient pas présent, négligences du Parc… mais aussi la proximité de la Franche Comté) J’ai parfois le sentiment d’une certaine infidélité à ces rivières qui m’ont tant données… Salutations et encore bravo!!